Identifier votre profil est un préalable essentiel : cela vous permettra d'avoir une ligne directrice à laquelle vous allez vous tenir. Sans cette ligne claire, il sera beaucoup plus facile de prendre de mauvaises décisions sous l'effet de la panique.
Il existe une multitude de profils d'investisseurs :
Celui qui délègue la gestion de son portefeuille à sa banque et ne veut pas y penser
Celui qui passe des heures à choisir méticuleusement ses actions
Celui qui ne jure que par les ETFs
Etc...
Avec cet article, vous allez pouvoir identifier à quel profil vous appartenez, et agir en conséquence.
Le mode de gestion
Il existe deux principaux moyens d'investir en bourse : la gestion active, ou passive. Entre les deux, nous rajoutons une gestion que nous qualifions semi-active : l'investisseur choisit et gère lui-même ses actions, mais est guidé par des recommandations d'investissements.
Nous résumons les caractéristiques de ces 3 options ci-dessous :
Gestion passive
Les ETFs sont la solution privilégiée pour une gestion passive. Ils vous permettent d'avoir en une seule position une grande diversification, et ce à coûts modérés.
L'objectif d'un ETF étant de répliquer la performance d'un indice/du marché, vous n'avez aucune chance de battre le marché... Mais vous n'avez aucune chance de le sous-performer également.
Viennent ensuite les gérants privés. Qu'ils prennent la forme de banques (BNP, Société Générale...) ou de fintechs (Yomoni, Mon Petit Placement...), nous pensons que vous devriez privilégier les ETFs à ces gérants.
La raison est simple : dans l'écrasante majorité des cas, ceux-ci sous-performent le marché une fois leurs frais intégrés. Il suffit pour s'en assurer de comparer sur les mêmes dates leurs performances historiques disponibles sur leur site à celles d'un grand indice boursier à dividendes réinvestis tel que le CAC40GR, ou le S&P500 TR par exemple. Voici un simulateur historique de la performance du S&P500TR pour pouvoir comparer.
Si c'est un investissement totalement passif que vous cherchez, il est donc bien plus intéressant d'investir dans un ETF qui suivra le marché et vous coûtera bien moins cher.
Gestion active
Ici, vous achetez vos propres actions, et êtes le maître à bord. On appelle cette pratique le stock-picking.
Cela nécessite cependant de s'intéresser à vos investissements, faire vos propres recherches et suivre régulièrement vos actions. En compensation, choisir vos propres actions vous donne la possibilité d'obtenir des performances susceptibles de changer littéralement votre vie si vous faites les bons choix.
Il suffit pour s'en convaincre de regarder le patrimoine de Warren Buffett, probablement le plus célèbre des stock pickers avec 80 milliards de dollars de patrimoine. Pendant des décennies, Warren a ainsi accumulé une performance annualisée de plus de 20%/an. Les intérêts composés ont fait le reste du travail.
On entend souvent qu'il est impossible pour un investisseur individuel de battre le marché sur le long terme. Cette théorie s'appuie sur une étude démontrant que près de 90% des hedge funds n'arrivent pas à battre le S&P500 sur le long terme.
Le problème est que cet argument omet trois éléments capitaux :
Contrairement aux clients des hedge funds, l'investisseur individuel n'a aucune commission. Or, les commissions sont l'un des principaux facteurs responsables de leur sous-performance par rapport au marché.
De par leur taille et leur inertie, les hedge funds sont généralement contraints d'investir dans des actions large caps. Or, Eugène Fama et Kenneth French ont démontré via le modèle French-Fama qu'en moyenne, les actions large caps tendaient à sous-performer les actions small et mid caps. En ayant la possibilité d'investir dans des sociétés de plus petite taille, moins sous le feu des projecteurs, les investisseurs individuels disposent ainsi d'un avantage déterminant sur les hedge funds pour battre le marché.
Les hedge funds doivent chaque année éviter à tout prix une performance trop en dessous du marché, sous peine de voir leurs clients fuir. Ils ne peuvent donc pas prendre le risque d'avoir une allocation trop différente de celle du marché, ni de faire de paris de trop long terme, car leurs clients exigent trop souvent des résultats à court terme. Or, c'est l'investissement à long terme qui permet de bénéficier de réels résultats en bourse. Beaucoup de hedge funds se retrouvent donc à peu ou prou suivre le marché, et finissent malgré tout par le sous-performer légèrement en raison des commissions prélevées à leurs clients.
En bourse, David a donc bien plus d'armes que Goliath. De par son agilité, l'investisseur particulier a le pouvoir, avec quelques méthodes et un peu de réflexion, d'avoir des résultats bien supérieurs aux plus grands hedge funds de Wall Street.
C'est principalement pour cette raison que chez bigfish, nous avons pris la décision de ne pas gérer directement votre argent. L'agilité d'un investisseur individuel est d'une grande valeur : exploitez la.
Gestion semi-active
Tout comme la gestion active, vous achetez et gérez vous-même vos propres actions ici.
La seule différence est que vous vous appuyez sur un tiers de confiance afin de vous aider à identifier quelles actions acheter.
En somme, vous déléguez l'essentiel du travail d'analyse qu'implique le stock-picking, avec comme objectif d'avoir des performances supérieures au marché tout en consacrant un temps raisonnable à vos investissements.
C'est le service que nous proposons via notre abonnement : chaque mois, nous vous partageons une société que nous avons identifiée comme idéalement positionnée pour surperformer le marché pour les années à venir. L'idée étant que suivre nos actions vous permette de battre le marché à moindres efforts.
Vous n'avez plus qu'à vous forger votre opinion sur ces sociétés, et investir ou non.
L'allocation de portefeuille
Une fois que vous avez décidé votre type de gestion, vient maintenant la question du montant à investir.
Il existe une méthode assez simple pour évaluer le % optimal à allouer, que voici :
Calculez toutes vos dépenses sur 4 mois. Cela doit comprendre votre loyer, mais aussi la nourriture, votre box internet...Tout.
Ce total, c'est votre épargne de précaution. Votre priorité avant d'investir est de remplir cette épargne de précaution.
Cette épargne doit rester mobilisable à tout moment (sur un livret A par exemple), et a pour objectif de vous permettre de subvenir à vos besoins en cas d'urgence (décès, licenciement, etc.) sans avoir à vendre des actions par manque d'argent, à un moment qui pourrait vous être défavorable.
Si vous n'avez pas encore rassemblé cette somme, n'investissez pas.
Prenons maintenant ce qui vous reste une fois votre épargne de précaution constituée. On considère qu'au plus vous êtes âgé, au moins vous devriez être proportionnellement investi en actions. La raison est simple : la bourse n'est pas risquée à long terme, mais elle l'est à court terme.
Investir tout son patrimoine en bourse à 70 ans est ainsi plus risqué qu'à 20 ans, car votre horizon d'investissement est probablement plus court que si vous aviez 20 ans, lorsque vous avez encore toute la vie devant vous pour faire fructifier cet argent.
Une bonne règle pour évaluer votre % optimal investi en actions est la règle des 110%. Prenez votre âge, et soustrayez le à 110%. Cela vous donnera une idée du % optimal d'actions à détenir en fonction de votre âge.
Exemple : à 35 ans, 110% - 35 = 75% de votre épargne devrait idéalement être investie en actions.
Que faire du reste ? Vous pouvez l'utiliser pour d'autres placements plus stables : un apport pour votre appartement, des obligations, de l'or...Vous pouvez également les conserver pour une grosse dépense à prévoir comme un mariage, ou les frais de scolarité à venir d'un enfant.
Maintenant que vous avez défini votre profil d'investisseur, passons à l'étape 2 et voyons comment ouvrir un compte, et lequel.
bigfish applique une charte de transparence. Pour plus d'informations, veuillez consulter notre politique de transparence dédiée.
François Sockeel
François est le fondateur de bigfish. Son action favorite est Crowdstrike, pour sa capacité à maintenir une avance technologique considérable sur un marché de la cybersécurité en plein essor.
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